Revue de presse

 

io  samedi 23 juillet 2016

Le théâtre est mort, vive le théâtre

Par Audrey Santacroce

Une comédienne entre en scène. Le public avignonnais est prêt, il s’est même pressé en masse à un horaire pourtant pas facile. Seulement voilà : la comédienne n’y arrive plus. L’auteur et le metteur en scène débarquent et découvrent, horrifiés, qu’ils n’y arrivent plus non plus. Mort du texte, mort des personnages, mort de l’émotion, le théâtre se délite sous nos yeux. Que faire, à l’heure de la réalité virtuelle, quand le théâtre se meurt ?

La compagnie F.O.U.I.C, elle, décide de se battre, d’enterrer le théâtre tel qu’on l’a connu et de proposer autre chose. Enfin une utilisation intelligente de la vidéo dans un spectacle. Le duo de la vidéo est un chœur antique postmoderne habillé comme dans un dessin animé japonais et qui finira par sortir de son rôle et par s’adresser directement aux acteurs. Puisque le théâtre est mort, tout est permis, y compris jouer avec la ligne du temps : comme sur une télévision, le spectateur choisit de mettre le spectacle sur pause, de revenir en arrière ou d’appuyer sur avance rapide.

« Timeline », en une heure trente, déconstruit le théâtre tout en se moquant habilement d’une certaine tendance du théâtre contemporain tout en en reprenant les codes : texte sur la vacuité du texte et scénographie ultracontemporaine. Ultracontemporaine, certes, mais très habilement conçue : le plateau se découpe, servant tour à tour d’écran de projection et d’abri pour les comédiens tandis qu’au premier plan on enterre le spectateur. Tout reste donc à réinventer.

l'Humanité  Vendredi 22 juillet 2016

 

Elle apparait, ficelée dans son imper mastic, sa valise à la main, puis reste pétrifiée, face à la salle. « On ne sent pas le public avec nous, ça fait un moment que ça trifouille » s’exclament avec elle plusieurs des acteurs qui l’accompagnent. Le théâtre va mal « le théâtre est mort » proclame même un des mots d’ordres peints sur des pancartes. Et la pièce initiale reste en carafe. La compagnie Fouic a choisi de s’interroger sur cet art vivant qu’elle pratique avec une ironie acide. Ici, Yann de Monterno, Clotilde Morgiève (également à la mise en scène avec Jean-Christophe Dollé qui signe le texte), Juliette Coulon, Félicien Juttner, Erwan Daouphars, Aurélie Vérillon, Elisa Oriol cherchent une porte de sortie. Mais leur univers ressemble à un puzzle symbolisé par le plateau qui se déplie ou se replie par petits bouts. A ne pas rater non plus, l’énoncé des mots trop rapidement frappés sur le clavier de l’ordinateur. Quand l’auteur ne peut plus suivre. C’est très dole, mais pas seulement.

Gérald Rossi

La Provence  jeudi 21 juillet 2016

Ce sont des théâtreux qui veulent faire un spectacle. Une actrice arrive sur le plateau, regarde et s'enfuit. Impossible de jouer, elle ne ressent plus rien : plus d'acteurs. Affolement, errances. Un spectateur qui s’ennuie et joue avec son portable, se fait sortir par le metteur en scène : plus de spectateurs ! L'auteur peut-il sauver la situation ? Non, il bafouille, a perdu les mots, les personnages…

Tout ça, c'est la faute de "timeline", cette "ligne du temps" que l'on voit au bas des vidéos visionnées sur un ordinateur : avance, retour, accéléré, ralenti, un clic suffit pour modifier le temps, égarer la réalité, dont se nourrit le théâtre.

Alors, mort le théâtre ? Pas le Fouic théâtre, en tout cas, moliérisé, qui revient avec cette création virtuose quoiqu'un peu confuse. Les spectateurs (non non, aucun n'est parti) se régalent de quelques moments farcesques très réussis, saluent la performance de beaux acteurs qui transbahutent à vue de lourds éléments d'un décor-puzzle, admirent l'intelligence du propos, le tricotage compliqué et précis entre vidéo, écritures virtuelles et jeu vif…

Notre avis : c'est bien !

Danièle Carraz

Avigon OFF  samedi 16 juillet 2016

Timeline, déjanté, drôle

C’est une pièce qui n’a pas d’histoire, pas de personnage, pas de texte. Une histoire un peu dingue sur l’avenir du théâtre en passe de disparaître.

Par Céline Balloy – Je vais quand même essayer de vous expliquer pourquoi il faut aller voir Timeline. Ça risque d’être un peu compliqué parce que sans intrigue, et tout ce que je viens de dire… Qui aurait envie de s’enfermer dans une salle pour voir un non-spectacle ?

Moi. Moi j’ai eu envie.

D’abord parce que c’est une pièce de Jean-Christophe Dollé, l’auteur de Abilifaie leponaix. Ensuite, parce que les acteurs sont drôles et enfin, parce que c’est une pièce qui fait rire et questionne.

Le théâtre est mort – Y-a un truc qui merde

Avec le cercueil sur la scène et leurs pancartes qui interpellent, les 4 acteurs s’interrogent et nous interrogent sur la place du théâtre dans ce monde devenu très virtuel.

Grâce aux technologies, on appuie sur sa zapette, on arrête, on fait marche arrière, on avance rapide. On fait ce que l’on veut avec les personnages qui tournent fous ! On ne tient plus en place, on n’a plus la patience ! Or, au théâtre, il faut de la patience, il faut attendre, il faut rester sur son siège, on ne se lève pas avant la fin (logiquement), on ne peut pas faire pause-pipi, il faut vivre le présent simplement.

Alors, le théâtre, quel avenir ?

Se démenant comme des beaux diables, déménageant le plateau modulable, soulevant des trappes, les non-personnages, sans texte, sans histoire, sans décor, vont tout faire pour trouver des solutions, essayer toutes sortes de tentatives désespérées pour sauver le théâtre, déjà un pied dans la tombe.

Le théâtre n’est peut être pas tout à fait mort. Vive le théâtre.

MON AVIS. Il faut se laisser porter par les situations comiques qui se déroulent devant vous. C’est absurde, c’est drôle et cocasse. Et les acteurs sont juste excellents.

Le JDD  jeudi 14 juillet 2016

Quête de sens sur les planches

Troupes de bras cassés ? Constats d’époque ? Deux pièces du Avignon Off s’attaquent aux crises existentielles du théâtre actuel. Dans Timeline, écrit et mis en scène avec humour par Jean-Christophe Dollé avec Clotilde Morgiève (remarqués en 2013 avec Mangez-le si vous voulez, d’après Jean Teulé), voici quatre jeunes acteurs d’avance fatigués, perdus sur une scène qu’ils ne sentent plus. Mais alors plus du tout. Ils se retrouvent face à des spectateurs auxquels ils ne croient plus non plus… et qui n’y croient plus eux-mêmes !

Les écrans de poche auraient donc triomphé, "le théâtre est mort". Interpellant le public, ils dressent le constat d’une époque effrénée, numérisée, exigeant toujours plus. Plus de rythme et d’effets, encore plus de cinéma direct sur scène (vérifié dans le In cette année), comme pour nous dresser à sombrer dans le virtuel. Et donc à faire le théâtre avec moins de chair, moins de paroles, moins d’esprit ? Et voilà que tout ce petit monde s’emberlificote.

Dictature des satisfactions virtuelles

La pièce démarre bien, forte de ses questionnements et de ses envolées absurdes plongeant les comédiens dans un drôle de pétrin. Ça fonctionne : dans le "vrai" public, les éclats de rire sont authentiques. Il y a aussi ce plateau légèrement incliné, bourré de trappes et de chausses trappes surprenantes, une sorte du kit en bois actionné par de vraies-fausses technologies drôlement efficaces.

Ce ton mordant et ingénieux ne dure qu’un temps. C’est voulu mais là où on s’attend, justement, à une parole plus consistante amenée par le jeu ou par le texte, ne se trouve en fin de compte qu’un régime assumé, étayé par une suite de scènes prises au piège de ce propos glissant qui interpelle l’air vicié du temps, la dictature de l’immédiateté et des satisfactions virtuelles. Du coup, les rebondissements joliment agités – avances rapides à la clé - se prennent les pieds dans le tapis. Ils peinent parfois à redonner du souffle à l’ensemble.

Superman met son grain de sel

Le danger du mauvais théâtre qui ne croit plus en lui-même, et de l’impuissance émotionnelle sous forme de saynètes insensées, se trouve également au cœur du SurMâles(s, nouveau projet de la compagnie Gérard Gérard. Portés par une belle complicité, bourrés d’énergie, Alexandre Moisescot, Maxime Donnay et Julien Bleitrach incarnent des comédiens égarés eux aussi. Assez fous pour se tirer dans le pied, ceux là se posent toutefois moins de questions. Ce sont des mâles programmés pour dominer la situation. Ils remuent toutes sortes de motifs illustrant une folle époque exposée à la démagogie et aux fausses valeurs, un monde karaoké, emballé, déconnecté de lui-même alors qu’il n’a jamais été aussi connecté.

Pour ce faire, ils se moquent de tout, comme si tout avait déjà explosé. Et font tout à l’envers, de leur final d’une noirceur et d’une violence digne d’un mauvais polar asiatique, jusqu’à cette aube poétique désenchantée. Entre temps, Superman et Johnny Hallyday auront mis leur grain de sel… Bref, cela part dans tous les sens, le jeu l’emporte sur le propos mais c’est fait pour, sans prétention. Avec une écriture finaude et des comédiens prometteurs, cela tient aussi son petit rythme. Dommage que la troupe ne reste en Avignon que jusqu’au 17 juillet. Au mois d’août prochain, en plein air, on pourra la retrouver au festival de théâtre de rue d’Aurillac.

Alexis Campion

Théâtral Magazine  jeudi 14 juillet 2016

Timeline : Le théâtre mis en bière

Timeline est une farce mais pas que. Plutôt une réflexion bourrée d’humour et de sens, projetée sur ce que le virtuel, qui a envahi nos vies, est capable de produire sur le théâtre. Mais le théâtre, s’il est incarné, est aussi une forme de virtualité. La rencontre des deux crée l’impossible représentation. La mise en scène n’y va justement pas par quatre chemins, puisqu’elle trimbale un cercueil avec le mot « théâtre » écrit dessus. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, cela devient aussi, à la fin, le cercueil du spectateur. La pièce démarre comme une impossibilité de jouer. Une comédienne, valise en main, « ne le sent pas » comme elle dit. Le théâtre ne fonctionne plus. Comme une machine qui se serait cassée. Plusieurs tentatives orchestrées par un chœur virtuel, présent en images vidéo, vont essayer de décortiquer et comprendre la chose en la testant. Parmi les expériences de laboratoire qui entrainent la dramaturgie dans un gouffre, on relèvera la rébellion des protagonistes contre l’auteur, l’apparition des fautes de frappes dans le texte le rendant imprononçable, la disparition des émotions, and so on… Astucieusement le sol de la scène se découpe en lumières, se perce de trappes, avale les éléments, érige des paravents. S’instaure alors jusqu’à la folie un curieux et véritable dialogue physique avec le plateau, jusqu’à l’abdication finale de l’auteur. La métaphore est passionnante, même si elle s’étire en longueur et que cela fait partie de sa timeline. Une mise en question pertinente.

François Varlin

Piano Panier  lundi 11 juillet 2016

Après notamment Abélifaïe Leponex (prix du public festival d’Avignon 2010), Mangez-le si vous voulez (prix du théâtre ADAMI 2014, deux fois nommés aux Molières 2014), la compagnie f.o.u.ic. poursuit son chemin, exigeant et audacieux. Pas peur des sujets complexes (Abélifaïe Leponex : paroles de schyzophrènes, Mangez-le… : la folie collective…) : ici, avec Timeline, le théâtre, ses fragilités, ses ennemis, ses ressorts… et donc, des questions métaphysiques qui y sont corrélées, le rapport au temps, à la parole, aux autres… « il est 22h31, tout le monde est là… » , le f.o.u.i.c théâtre peut revenir distiller son humour corrosif et son regard affuté sur les travers de notre société.

Et si la réalité augmentée avait rendu nos existences ternes ? Et si l’avènement de la réalité virtuelle avait rendu le théâtre obsolète ? Timeline, ou la mise à l’épreuve du théâtre par les forces obscures de la virtualité. » – f.o.u.ic. théâtre.

On pourra peut-être regretter, selon sa sensibilité, que parfois le discours prenne le dessus sur le théâtre, mais de toutes façons on ne perdra pas son temps, bien au contraire, à se plonger dans cette « timeline ».
Les moyens sont à la hauteur de l’ambition. Jean-Christophe Dollé et Clotilde Morgiève (se) jouent de tout pour dénoncer ce qui semble élimer, vider, tuer le théâtre – doute des acteurs, impuissance de l’auteur, mort de l’émotion causée par la mort du temps causée par la soumission à l’immédiat causée par la société du « jeveuxjai », mort du spectateur causée par la mort de l’émotion, impuissance de l’auteur, décadence du langage… Sarabande effrénée mais méthodique de saynètes – certaines irrésistiblement drôles, autant de « tentatives » d’épuiser le sujet. Les coupables sont à l’œuvre, les victimes à l’épreuve. Certains finiront au tombeau, d’autres liront comme on écrit (mal), la plupart s’égarent dans leurs interrogations. Le plateau lui-même se métamorphose à vue pour recréer sans cesse de nouveaux espaces de jeu, les projections loin d’être illustratives apportent leur propre univers, les comédiens sont tous impeccables.
Timeline ou l’éternel paradoxe du théâtre : nous démontrant point par point avec lucidité, humour, cruauté, tout ce qui peut causer la mort du théâtre, Dollé fait théâtre de tout, se faisant mentir lui-même, pour la plus grande excitation des neurones des spectateurs.

TimeOut  samedi 9 juillet 2016

Et si le théâtre était mort ?

On se souvient encore de 'Mangez-le si vous voulez', pièce gloutonne à la mise en scène enlevée et au récit féroce. Un petit bijou scénographique plébiscité par la presse autant que par un public qui à Avignon se pressait par grappes devant la salle. Fière de son succès, la compagnie Fouic revient avec sa nouvelle création 'Timeline'. « Après le triptyque achevé en 2014 par 'Mangez-le si vous voulez', il y a eu une envie d'en finir avec l'horreur. Une envie de retrouver la jubilation du dialogue, la joie naïve du jeu. » 'Timeline' de Jean-Christophe Dollé commence ainsi dans un flou drolatique dans lequel les comédiens renoncent non sans gêne à la représentation. « On n'y arrive plus, voilà... Le théâtre est mort. » La pièce est d'abord très drôle, mise en suspens, s'interrogeant sur elle-même. Une sorte de laboratoire de déconstruction de l'acte théâtral, un espace où plus rien ne va, où tout s'écroule. Avec cette question omniprésente : que reste-t-il du théâtre si plus rien de son art ne subsiste, ni le langage ni l'émotion ?

D'abord complètement déboussolés, les comédiens finissent par s'en prendre au public. Des spectateurs obnubilés par leur « truc », qui n'est autre – et on le comprendra très vite – que le téléphone portable. Source lumineuse dans le noir, lien incompressible au réel, ils parasitent notre manière de communiquer et de nous exprimer. C'est donc naturellement par le langage que tout s'effrite. S'ensuit alors une série de tentatives de déconstruction systématique où l'on supprime le texte, où on annihile l'émotion, où l'on court-circuite le temps.

Des chapitres introduits par un choeur-cabaret de deux comédiennes filmé et projeté sur un pan du décor. Une image fantasmagorique qui ponctue la pièce et s'ajoute à de trop nombreux effets vidéo. Car si le décor – un plancher incliné duquel les comédiens font surgir des trappes – est particulièrement réussi, offrant à l'histoire un plateau mobile, le travail vidéo, quant à lui, étouffe l'élan des comédiens et par voie de conséquence la fluidité de l'histoire. Si la scénographie était un atout majeur de 'Mangez-le si vous voulez', ici elle noie les comédiens dans une mécanique complexe parfois déstabilisante.

Alors que l'histoire raconte la mise à nue de la représentation, la mise en scène de Clotilde Morgiève et Jean-Christophe Dollé, elle, gonfle la pièce d'artifices et de scénettes grotesques qui, rassurez-vous, restent pour la plupart très drôles.

justfocus  mardi 5 juillet 2016

Une réflexion pertinente sur le théâtre, dans un avenir où cet art serait dépouillé à l’extrême jusqu’à l’absurde

Après le succès de Mangez-le si voulez qui concluait un cycle sur la folie humaine, la compagnie Fouic Théâtre se lance avec Timeline, ambitieuse exploration de son propre art : le théâtre. Dans un spectacle entre comédie et satyre, nous sommes embarqués dans un monde où la modernité technologique pourrait bien mener à la mort du théâtre…

Une comédienne arrive sur scène, dans un décor enfumé et blafard, chaotique. Mais, au moment de parler, elle ne le « sent pas ». Elle ne parvient pas à trouver ni sa phrase, ni son émotion. De cette affolante défaite du langage, et donc de l’art dramatique, commence la débandade. Vont s’en suivre diverses voies de déconstruction du théâtre. Différentes « tentatives » vont avoir lieu : mort du texte, mort de l’émotion, mort du spectateur, et enfin, mort du temps.

En effet, la timeline, c’est la barre de temps qui défile sous la vidéo lorsqu’on visionne une vidéo sur ordinateur. Muni d’un curseur, on peut ainsi déplacer rapidement ce temps, d’avant en arrière, et détruire toute la ligne dramatique du spectacle. Pourtant la magie opère. Les spectateurs se laissent entraîner dans ce monde imaginaire.

Dans ce contexte, les comédiens se retrouvent sur la scène sans réelle raison. Sans but précis, ils ne peuvent donc pas jouer. Et pourtant, ces cinq là vont se battre, se débattre, pour tout de même offrir aux spectateurs une contrepartie de « leur 25€ ».

Très vite, le ton est donné : l’humour traversera ce spectacle. Les comédiens servent un texte enlevé et percutant. On se souviendra par exemple du passage où les comédiens parlent « avec des fautes de frappe » car le texte est « tapé trop vite sur ordinateur » par l’auteur pressé par le temps.

Le dispositif scénique mêle projections vidéo, scénographie mobile (très originale) et interaction avec le public. Même le quatrième mur  a disparu. Le spectateur s’autorise le droit de monter sur scène pour voir si « ça fait quelque chose ».

Si plusieurs artistes ont déjà eu l’occasion de s’attaquer à leur propre sujet, le théâtre, en s’intéressant aux questions notamment de l’intermittence ou des subventions publiques, Timeline se situe dans un univers plus métaphysique. Par le biais de notions telles que la mort, ou l’absence, Timelineinterroge l’avenir du théâtre dans notre société informatique, où vitesse et virtualité sont les maîtres mots. La disparition des corps pourrait bien mener à la disparition du théâtre…

Théâtral Magazine  juillet 2016

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